Née en 1961 dans un milieu modeste, mon quotidien se résume à peu de choses. Très tôt, je dois faire face à la méchanceté de ma mère, un élément toxique qui parasitera ma petite enfance.
Vers l’âge de 17 ans, j’aurais voulu tout écrire afin de chercher à comprendre ; légitimer un mal-être non identifié ; dénoncer ou partager dans un but d’entraide.
J’ai travaillé dès que possible afin de m’éloigner de la maison familiale ! Je n’ai pas cherché à faire d’études et suis devenue employée de maison.
Le plus grand bonheur m’est arrivé : je suis devenue maman. Mais quelques années plus tard, en 2007, la roue tourne. Je perds un enfant. Cela a violemment brisé ma vie. Une tornade ravage mon être intérieur. Il va falloir apprendre à la maîtriser !
Cet événement m’a poussé à écrire. J’ai commencé à regarder en arrière tout en vivant chaque jour très simplement, en travaillant, en souriant… C’est cette façon d’avancer, la mienne, qui fait écho auprès de ceux qui ont lu mon récit. Et ce sont eux qui m’encouragent à continuer.
J’ai suivi un chemin inattendu assez extraordinaire, accompagnée d’ombres peut-être imaginaires ; puis rencontré des personnes formidables comme le professeur Cabrol, en lien avec le don d’organes, qui déjà me fascinait à l’âge de 15 ans…
Les romans de Maryse Poudoulec
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